Je n’avais jamais pensé être concerné par ce sujet. Il y a quelques années, m’ayant fait découvrir les livres de Daniel Meuroi j’ai été familiarisé avec le concept.

Mais ce jour, un mail portant ce terme dans l’objet retient mon regard l’espace d’un milliardième de seconde, alors que je probablement avant j’aurais laissé passer comme non concerné.

Je regarde donc le mail de plus près. Méfiant, puis sur internet. Je regarde une vidéo de la personne qui propose de nous informer sur le comment faire. Elle est bien, claire, pleine d’une bonne énergie, pas tordu du tout. Ca me va. J’achète son livre, puis son cours.
Finalement je n’utiliserai que son livre que je trouve juste excellement bien fait, très clair, très carré, je suis impressionné, je lui ai fait un mail de félicitation. Et je suis rassuré.

Un essai, ça marche directement.

Puisque j’utilise souvent cette analogie avec cette éponge, je dirais que cela fait comme cela. Dans la journée classique, tournée vers des activités, mon éponge est serrée.

Dès que je demande à ouvrir ce… truc c’est comme si tout d’une coup l’éponge se desserrait d’un coup. Cela veut dire que tous l’espace intérieur, dans l’éponge qui est fait finalement surtout de trous.. est accessible. Là il faut faire une demande. Je demande l’origine de cette sensation d’anéantissement que j’ai au fond de mon cœur, qui m’écrase complètement, toujours, qui m’empêche d’agir, d’être là, présent.

La troisième fois est la bonne.

Je le dis comme je l’ai vécu. J’ai l’impression de me retrouver dix mille ans en arrière. Je vois, je sens, une sorte de scène avec du monde, des personnes. Ce qui est particulier c’est que la qualité des relations entre ces personnes est d’un niveau tout à fait extraordinaire. Je ne sais pas quels termes utiliser. Douceur amour… enfin un normal qui est vraiment loin de ce que nous connaissons ici. Ce qui est fort c’est que je ressente ces sensations. Comme si cela voulait dire que elles sont possible.

Il y a aussi autre chose, la fin d’un monde, un cataclysme, un écroulement.

J’y retourne une deuxième fois. Cette fois-ci c’est du coté gauche que les visions et sensations se dévoilent.

C’est curieux car je suis une femme, une jeune femme. Moi qui a toujours été gêné par le féminin en moi, cette fois-ci il y a une identification total, et sans aucune gêne. Ce qui est aussi curieux c’est que ces sensations, comme des mémoires semblent plus fortes, plus nettes que celle de ma vie actuelle.
Autre chose curieuse, c’est que je me sens très très bien dans ma peau, c’est juste extraordinaire. Jamais je n’ai eu une image de moi de cette sorte. J’accueille avec intérêt dans l’idée que cela puisse déteindre sur mon moi actuel.
Plus fort encore, moi qui n’ai pas de sensation agréable de mon père, tout en reconnaissant toutes les choses positives très importantes qu’il m’a apportées, dans mon corps ce n’est pas cela du tout, ce serait plutôt repoussoir ! Là en tant que jeune femme j’ai une image de mon père juste fabuleuse. Moi qui déteste le masculin, je suis dans une sensation d’un masculin de qualité pratiquement sans défaut. Enfin ma relation en tant que jeune femme avec lui est superbe, je sens un regard vers moi, d’un amour paternel pour sa fille juste extraordinaire.

Mais il y a cette écroulement, de civilisation, de la terre. C’est là l’anéantissement Je ne peux penser qu’à xx. Je vais y réfléchir à deux fois pour écrire cela, vu les exaltations sur le sujet, enfin tant que cela ne fait de mal à personne on a le droit d’imaginer ce que l’on veut.
Personnellement je n’ai juste aucun avis sur le sujet et je ne m’y suis jamais intéressé. Je pourrais presque dire en restant politiquement correct que je m’en fiche. Une civilisation très évoluée, intérieurement, pourquoi pas. Je me suis toujours dit que si cela avait existé, il y aurait bien des traces quelque part… Et tant qu’il n’y en a pas.

Mais ce qui m’intéresse c’est l’aspect spirituel de l’évènement. Comme si d’avoir fait une erreur, me, nous touchait. Comme si par là je devais reprendre tout un chemin, et repartir donc loin loin dans une évolution intérieure. Comme dans un jeu de l’oie quand on tombe sur un case « Retourner à la case… »… Cela me fait penser au livre que j’ai lu où il arrive à une personne de se rappeler une vie antérieure où elle a fait une de ces erreurs spirituelles.

Vrai ou imaginaire je n’en n’ai aucune idée. En tous cas dès cette fois, mon attirance pour ce xx de xx akashiques s’éloignent aussi vite qu’elle était venue.

C’était à nouveau une expérience tellement intéressante, je rêve depuis des années d’écrire un scénario sur une suite de vies antérieures, mais là le seul sujet pourrait être source de scénarios passionnant. Néanmoins tout s’arrête la porte se referme totalement.
Reste une chose, en plus de cette mémoire si nette, je n’ai plus besoin de passer à trouver l’origine de cet anéantissement. Ma quête est terminée.

Fin de la recherche de l’origine du petit point noir.

C’est ce qui compte.

En fait, ce n’est pas tout à fait cela qui a créé le point de fin. Disons que j’avais l’information mais pas le passage à autre chose.
C’est une période où pour une fois je me sens bloqué depuis plusieurs mois. Normalement j’ai toujours un futur, quelque chose que je vois et qui m’entraine, un quelque chose qui me fait aller de l’avant. Là non, professionnellement je doute, rien ne semble fonctionner etc…

J’ai eu envie de ne plus faire appel à l’aide, de soins quelconque, je veux me débrouiller seul, et avec mes techniques, ne serait ce que pour savoir je peux avancer seul avec elles.

J’ai fait un essai avec le sombre (déjà écrit) et le résultat est si violent que cela me fait rejeter tous ces trucs. J’ai vraiment dégusté trop fort cette fois-ci. Encore un indice que c’est la fin d’une, longue, période.

Alors de guerre las, je téléphone à F pour faire un soin.

L’idée c’est que je suis d’essence féminine. J’avais lu que les ames se scindaient en deux une féminine, l’autre masculine, mais cela n’empêche pas que l’on vive nombre de vie dans des corps d’hommes et de femmes. Plongé dans les profondeurs habituelle je ressens un ouf, le contraire m’aurait donné envie de vomir. Difficile de comprendre ce rejet. Et cette vie est faite pour moi pour expérimenter le masculin. Elle me conduit dans un rêve éveillé pour passer ce cap.