La bataille sans fin
Je remarque que mon mental passe un temps infini à essayer de résoudre des problèmes qui s’agitent sans cesse devant moi. J’ai l’impression que toute mon énergie et mes journées passent à cette occupation, et qu’il ne me reste plus beaucoup de temps pour faire autre chose. Un jour, je me souviens exactement de l’endroit où je me trouve, dans la rue du Faubourg Saint Antoine devant la place de la Bastille, je compare ce tintamarre à un train qui passe sans cesse dans ma tête comme si j’étais sur le quai d’une gare. C’est intenable, douloureux.
Je me rappelle mes journées passées à l’école, incapable d’entendre quoi que cela soit de ce que les professeurs parlent. Le soir quand j’arrivais chez moi, je devais dans le calme reprendre pratiquement tout à zéro dans le calme. J’étais d’envie et de passion pour la plus part de matières. étudié. Mais reprendre toutes ces heures de cours étaient juste impossible et j’avais besoin de repos, de penser à autre chose, de me distraire. Le tout manquait totalement d’efficacité.
Redoublement du CP parce que j’écrivais mal. Ce n’est pas toujours terrible. Au lycée redoublement de la sixième et pour l’entrée en troisième c’est à la fois non. Heureusement ma mère peut me payer une école privée, autrement où serais-je allé ?
Toute mon intelligence d’autres est donc occupé à trouver des stratégies pour trouver des solutions à certains problèmes. J’avais par exemple à l’époque systématiquement mal au ventre lorsque je devais aller manger au restaurant avec un groupe de gens que je ne connaissais pas bien. J’appréhendais ces moments et je passais beaucoup de temps à chercher une technique pour aller mieux. A force d’observation je croyais trouver des stratégies qui semblaient avoir un effet positif. Par exemple de me reposer avant parce qu’une fois j’avais remarqué une différence. Mais cela ne changeait jamais grand-chose. Ma vie était compliquée et consommait beaucoup de mon temps inutilement sans parler de l’isolement que cela générait.
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