A la lecture du livre « Communion avec Dieu », ma perception de la vie se modifie.

Déjà que je trouvais un peu bizarre dans le bouddhisme cette obsession de vouloir sortir des renaissances infinies. Vu le sérieux la qualité d’innombrable sages j’ai du mal à remettre en cause leur position, mais cela ne collait pas avec mon envie de vivre ma fondamentale croyance que nous pouvons vivre de manière hyper civilisé sur cette planète que nous sommes doués de facultés merveilleuses pour rendre ce monde meilleur etc…

Je ne ressens pas cette obsession d’en sortir.

Par ce que , je comprends ce monde « illusoire » comme une « nécessité », je perçois tout d’un coup que sans ce monde illusoire, il n’y a juste plus rien, plus de montagnes à regarder, plus d’air à respirer, plus de soleil sur la peau, plus de la sensation de l’eau sur son corps dans une piscine, plus de ruisseaux où viennent amoureusement plonger les rayons du soleil etc…

Pour avoir vécu ce pas grand-chose dans ce monde des vibrations des matières, il faut juste penser à une chose, ma main qui écrit ce texte est faite d’atome, est pleine de vide. Comment trouverions nous cela ? Par rapport à un bol de thé lors d’un petit déjeuner.
Je sais que j’ai oublié, que mon corps ne porte plus les moments douloureux voire détestables que j’ai pu avoir et qui ne sont rien en rapport aux horreurs qui sont si commune, mais j’ai du mal à comprendre cette absence de conviction profonde qu’un monde meilleur hors de ces choses horribles, est possible. Mais il faut d’abord le croire possible, et cela je le ressens pas assez semble t il. Non pas autour de moi où tellement de gens sont portés par le même courant, mais par rapport à ce que j’ai vu autour de moi.
Comment ne pas avoir cette certitude chevillée au corps.

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Encore un mot qui revient dans les lectures que j’ai pu faire depuis des années et des années.Pour moi c’est ce que j’appelle, le rêve. Tout cette matière qui se met autour de mon point de conscience et qui se connecte à mon système nerveux pour me faire réagir, colère, désir etc…
La lecture de « Communication avec Dieu » change mon appréciation du sujet. Ou pas tout à fait. De même que je me suis dit que puisque ces projections, ces identifications ont une raison d’être et qu’il fallait faire avec suite à la remarque de JdeP, il y est dit qu’elle sont effectivement utiles.
Autant j’avais du mal avec l’idée d’être obsédé par le fait de sortir des vies qui se suivent à la manière bouddhiste, vouloir absolument supprimer toutes ces interfaces avec l’extérieur, ne me semblait pas totalement juste. En fait, dixit le livre, ce sont bien des illusions, oui mais elle font part du processus de la vie. J’en ai conclu que si on les enlève il ne reste plus grand-chose.
Je ne sais pas si je peux dire que lorsque je regarde ma main ou un paysage ce que je vois n’existe pas vraiment vu qu’il y a surtout du vide dans les atomes, et du même acabit. En tous cas ce sont des belles illusions qui font que la mer ressemble à la mer, les forêts aux forêts, etc… pour les montagnes les gens etc… Si tout cela disparait, alors pas de vie. Je ne sais pas trop à quoi ça ressemble vraiment de l’autre côté, mais je trouve dommage de se priver de toutes ces merveilles, comme un ciel étoilé, et tout ce qu’il y a physiquement sur la terre.
Quand aux illusions de types rêves/sensations qui se collent sur notre système nerveux, cela fait parti de nos structures que l’on peut apprendre à défaire, pour plus de bonheur.
Retirer la sensation lorsque je vois passer une femme qui m’attire etc… ce serait dommage.
Et avec la diminution du « bruit » des difficultés relationnelles, de vie en générale, c’est plus facile et agréable de vivre, à ce jour.