Plop
Avec cette année aux USA J’ai apprécié d’être très loin de la France et entre autre de mon frère. Ça avait pas mal chauffé entre nous pendant notre adolescence. On se bagarrait beaucoup et vu qu’il avait trois ans de plus que moi, je vous laisse deviner qui était en dessous.
En simple ces moments s’accumulaient et je piquais des crises de nerfs, c’était tellement efficace qu’un simple regard particulier, un visage, de sa part, faisait mouche et je partais en vrille.
A peine trois jours après mon retour alors que je suis dans la salle de bain il m’empêche de sortir en bloquant la porte. En un dixième ou milliardième de secondes ma colonne vertébrale, tout mon système nerveux repart en crise comme avant comme si les un an n’avait pas compter.

Le sujet n’est pas mon frère, il a eu l’occasion de m’aider plus tard, et les relation de fratrie n’est pas celui que je veux aborder à l’instant
Pendant l’année ou j’étais aux usa, 17ème année, j’ai apprécié d’être très loin de la France et entre autres de mon frère. Ca avait pas mal chauffé entre nous pendant notre adolescence. On se bagarrait beaucoup et vu qu’il avait trois ans de plus que moi, je vous laisse deviner qui était en dessous.
Mais le but de cette allusion à un motif tout à fait particulier. La distance nous permettait-elle de nous débarrasser réellement de nos mémoires ? A peine trois jours après mon retour nous avons eu une petite altercation. J’ai été très impressionné c’est de me retrouver en un milliardième de seconde dans un état exactement similaire à celui que j’avais connu auparavant. Ni les kilomètres parcourus, ni le temps passé n’avait permis de changer cette mémoire corporelle. Je me suis retrouvé avec un système nerveux complétement électrifié. Du type crise de nerfs.
Je me dit que nous sommes comme une sorte de grands sacs plein de souvenirs. Ceux-ci sont posés au fond, et ce n’est pas parce qu’une mémoire n’est plus « là », en haut, qu’elle n’est plus en bas.
Je remarquerai aussi comment lorsqu’une personne que l’on connait bien se trouve en contact avec sa famille se comporte parfois totalement différemment, comme si c’était une autre personne. Comme si on lui avait mis des fiches de programmes et qu’elle y réagissait directement.
La question que je me posait était celle-ci, est que la solution est de s’éloigner, loin, par exemple dans un autre pays, pour aller mieux pour ne plus ressentir ce que l’on sentait par exemple dans sa famille. Suite à cette expérimentation « Salle de bain » la réponse est non.
Néanmoins, d’autres expériences de la vie me feront dire que, oui peut-être la distance ne « soigne » pas, mais rester dans tel ou tel environnement que l’on ressent néfaste n’est pas une bonne solution non plus. Peut-être faut il dire, quitter l’endroit ou une relation que l’on sent néfaste pour aller la soigner dans un environnement plus positif.
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