Quatre heure du matin
Une idée d’ado. Je ne sais plus comment elle nous est venue, avec une amie qui habite pas loin de chez moi aussi dans une chambre de bonne nous avons décidé de nous réveiller à quatre heure du matin pour aller se voir. Elle habite au-dessus de chez sa mère, moi de mon père. C’est le challenge. Prendre un thé quelque chose de ce genre… ou même pour rien de particulier, juste pour le faire. En pratique c’est moi qui doit aller chez elle et j’ai pris cela très au sérieux.
A quatre heure mon réveille sonne. Vu l’état dans lequel je suis-je dois être dans une de ces phases du sommeil où on a l’impression d’être dans le coma. Je me sens profondément loin à l’intérieur de moi dans une mélasse complète. Je ne sais pas pourquoi mais je ressens que c’est comme un test qui va me servir plus tard, ce n’est bien sûr pas précis avec ces mots sur le moment, mais je sens que c’est important de me tester, de savoir si je suis capable de le faire comme si cela pourrait m’être un jour utile.
Je m’habille, quitte ma chambre de bonne et me retrouve un peu plus tard devant la porte de la sienne, dans le couloir. Je frappe doucement, l’appel, doucement. Rien à faire elle dort. J’essaie de frapper un peu plus fort ou de l’appeler sur un ton de voix augmenté, mais rien n’y fait. Je reviens chez moi.
On se retrouve à l’école le matin, moi prêt à lui dire que j’avais tenu parole, mais elle m’explique un peu en colère semble-t-il… que la concierge a dit que quelqu’un est venu la nuit et a fait un raffut incroyable. No comment.
A quatre heure mon réveille sonne. Vu l’état dans lequel je suis-je dois être dans une de ces phases du sommeil où on a l’impression d’être dans le coma. Je me sens profondément loin à l’intérieur de moi dans une mélasse complète. Je ne sais pas pourquoi mais je ressens que c’est comme un test qui va me servir plus tard, ce n’est bien sûr pas précis avec ces mots sur le moment, mais je sens que c’est important de me tester, de savoir si je suis capable de le faire comme si cela pourrait m’être un jour utile.
Je m’habille, quitte ma chambre de bonne et me retrouve un peu plus tard devant la porte de la sienne, dans le couloir. Je frappe doucement, l’appel, doucement. Rien à faire elle dort. J’essaie de frapper un peu plus fort ou de l’appeler sur un ton de voix augmenté, mais rien n’y fait. Je reviens chez moi.
On se retrouve à l’école le matin, moi prêt à lui dire que j’avais tenu parole, mais elle m’explique un peu en colère semble-t-il… que la concierge a dit que quelqu’un est venu la nuit et a fait un raffut incroyable. No comment.
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