Récupération profonde
Je suis chez mon père, il est absent pour le weekend. J’avais déjà une propension pour les grasses matinées mais là je décide de me coucher le vendredi soir et cela pour le weekend. Une sorte de weekend de récupération.
Je me lève un peu en fin d’après midi pour aller manger, un minium et je me recouche. Je me force à rester au lit. Je passe de période de sommeil à des périodes intermédiaires entre sommeil et veille. C’est là qu’il se passe des choses, je vois défiler des matières psychologiques.
C’est sur que la première journée, le samedi je ne fais pas beaucoup d’effort mais dès le dimanche en fin de matinée ça devient difficile à tenir. En fin d’après midi au grand plus tard je suis debout et je me sens plus comme une pile électrique, difficile de ne pas bouger, il faut que je sorte marcher dehors.
Dans les années suivantes je vais recommencer l’expérience. Le phénomène le plus intéressant est que j’ai l’impression que cette remise psychologique à neuf me permet de tenir environ deux ans. Ensuite c’est comme si mon système nerveux n’arrivait pas à encaisser les « coups » de la vie quotidienne, relationnelle, travail et autre.
Une fois c’est chez ma petite amie hollandaise à s-Hertogenbosch, Den Bosch ! mmm délicieux souvenirs de mes weekend là-bas, leur pains avec du thé, etc… Ce que je remarque c’est que le fait qu’il y ait une présence affective proche rend mon vécu plus agréable, plus serein.
Beaucoup d’années plus tard j’apprends qu’il y a dans des hôpitaux des choses qui s’appellent des cures de sommeil, pour les gens qui sont arrivé au bout du boulot. Bon on peut faire cela avant de craquer, sous sa couette et sans médicament car j’imagine qu’il y en a. Mais est-ce bien la même chose ?
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