Cette nuit je suis réveillé à trois heures du matin, par une mémoire qui remonte. Je suis dans le ventre de ma mère, je sens juste que je n’arrive pas à sortir, c’est un véritable mur, c’est bloqué. Une peur immense de mourir arrive qui se transforme en une immense colère.
C’est tout.

C’est tout mais je pense tenir quelque chose d’important, de très important. Je vais y réfléchir. Mon idée sera celle-ci. Cette immense colère s’est transformée, s’est fixée sur mon cœur comme une coque. Et je me suis retrouvé prisonnier à l’intérieur.
Elle me dit un jour à propos des nde, j’imagine qu’elle l’a lu ou entendu, que les personnes qui en ont on déjà eu un traumatisme.

Ça va me paraître intéressant.

Imaginons que j’en ai un, à savoir sur mon cœur, elle qui n’est pas logique, judicieux, de le faire « exploser » à nouveau, je veux dire principalement psychologiquement parlant, pour que celui-ci soit revécu et que je puisse ainsi l’intégrer.

C’est vrai que du coup je dois réintégrer des milliers de sensations mémorielles de ma vie qui ont été mémorisées mais sans être vécues, et celles-ci il va falloir que je me les mangent pendant un certain nombre d’années.

Faire de la psychologie, je veux dire sur soi-même, c’est être un peu comme Sherlock Holmes, et chercher à résoudre des énigmes, faire des supputations, trouver des preuves ou des possibles preuves.