Chronologie

Yoga

En ce qui me concerne, si les gens qui pratiquent le yoga prennent tout un tas de positions, parfois bien biscornues, ce n’est pas pour rien, et non principalement pour rester souple bien que cela soit une excellente chose. Si la souplesse faisait de nous des super Yogi cela se saurait. Ayant fait de la danse en tant que professionnel pendant une douzaine d’années, je n’ai jamais noté que de faire des exercices de souplesse résolvait mes blocages psychologiques et autres rigidités. À un moment j’ai pensé laisser l’élastique autour de ma boule PI qui avait tendance à se casser la figure. Cela pour symboliser que ces tensions psychologiques étaient comme des élastiques qui reprenaient leurs tensions aussitôt. On peut faire autant de séances de kinésithérapie ou d’ostéopathie, ces tensions pourront reprendre leur forme. Je dis « pourront » car justement c’est le sujet de ce document, que faire entre deux séances de.. Et bien accompagner le mouvement provoqué par la séance.

Un jour un « ostéopathe » eut l’idée de me faire une manipulation assez forte sur le cou que j’avais particulièrement bloqué (en fait d’une puissance énorme). Je fus carrément secoué comme si toutes les mémoires qui étaient contenues étaient alors en suspension autour de mon cou comme un flan, ou je ne sais quoi. Au bout de quelque jours, toutes mes vertèbres se sont retrouvées à leur ancienne place, complètement tordues.

Je ne parlerai donc que du « Hatha Yoga » qui est plus développé que toute autre forme de Yoga ici en Occident où je vis. Je ne parlerai pas de tous les bienfaits tout à fait hallucinant de ces techniques millénaires sur notre santé physique et psychique. On se la pète avec nos deux siècles de développement industriels et technologiques, que dire alors de ces techniques que des milliers et des milliers de personnes ont pu approfondir, affiner, améliorer et développer pendant quelques dizaines de siècles.

Les baguettes
Pour m’expliquer le jeu des tensions sur notre corps je penserais à les représenter par sortes de baguettes symbolisant notre squelette, et des élastiques symbolisant nos muscles et nos tensions. Si nous mémorisons des micros ou macro traumas, ceux-ci seraient donc associés à des tensions qui déformerais notre structure. Il parait qu’en Indes il soit dit que lorsque le corps est tordu nos pensées sont tordues. Il me semble justifié de dire que nos traumas nous compliquent la vie.

Fonctionnement qui pourrait permette d’ajouter l’idée que le corps a « envie » de retrouver son équilibre.
J’avais lu que l’asana consistant à se mettre en position reversée, la tête sur le sol avec les jambes en l’air était appelée l’asana royal.
Si je prends mon système de baguette et que je construis avec une sorte de pyramide, à laquelle on pourrait comparer (sommairement) notre corps en station debout. Base sur les pieds, nouvelle base en forme de pont entre les deux jambes avec le bassin.

A ce stade la pression sur les éléments est « naturelle » et l’ensemble de la structure taillée en conséquence. Mais par contre, si l’on renverse la pyramide, on peut constater que le jeu de force devient extrêmement important sur des structures qui n’ont pas été conçues pour. Cela aurait donc l’intérêt de mette en exergue un grand nombre de tensions et leurs contenues en contact avec mon cerveau. Un ingénieur pourrait expliquer cela beaucoup mieux que moi semble-t-il.

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