Quand j’étais enfants, disons début d’adolescence, je ne sais plus trop, un produit est sorti sur le marché qui a suscité un petit engouement. Il s’agissait d’un liquide bleu que l’on mettait dans son bain et qui colorait ainsi l’eau mais qui faisait beaucoup de mousse.

Et enfant passer du temps du temps à jouer dans son bain avec des trucs qui flottent, et faire des bulles c’est quand même chouette. Pas de souci pour préparer le repas, de ramener de l’argent à la maison etc… un moment de liberté pour observer, découvrir tout un tas de choses.

Je me souviens donc d’avoir passé à chaque fois du temps pour faire le plus gros paquet de bulles possibles.

Ce que je remarqué et que vous avez peut-être remarqué, c’est que lorsque l’on fait claquer une de ces bulles, une grosse c’est plus drôle alors le paquet de bulles se restructure dans un nouvel équilibre.

Françoise Giroud disait dans un de ses interviews alors qu’elle disait faire ou avoir fait une psychanalyse je ne sais plus, que c’était comme un « réarrangement ».
Pour moi qui vie avec mon corps en trois dimensions avec des formes de couleurs, cela m’allait bien comme mot.

Ce que l’on peut aborder aussi en relation avec ce réarrangement, bubbles, c’est que si ce réarrangement est d’ordre psychologique, au niveau de nos piencées le plus souvent, ces piencées sont en relation directe, intimement liées à notre structure musculaire et squelettique. Ce qui est modifié dans un plan a des répercussions sur l’autre, voir l’analogie « Changer les plans de la maison » et dans « Traverser les murs ».