(Ce qui) empêche / permet

Voici le point de départ de cette proposition, ce qui permettra d’en permettre une compréhension plus rapide et aisée par rapport à une description théorique.

C’est un de mes exemples clefs (voir exemple clef).

A la fin des weekends, les dimanches soir en l’occurrence c’était logiquement le moment de penser au lundi et du retour au travail, avec disons plein de bonnes intentions probablement pour être à fond, pour réussir.
J’avais l’impression de me lancer comme ordre de m’y préparer mentalement, un peu comme on réveille une machine pour la remettre en route.

Ce que je me demandais exactement, après ce temps de repos hebdomadaire c’est d’avoir à nouveau la pêche de me mettre dans un mode pêche.

Ce que je remarquais au fil de l’eau, de ces dimanches c’est qu’au lieu de sentir « la pêche » je sentais systématiquement de la fatigue. Cela me semblait tout à fait contradictoire.

Mais en fait si je pense que le fait de me concentrer sur ma fatigue permet de la dissoudre, alors c’est tout à fait logique. Mon cerveau a bien compris ma demande et il fait ce qu’il faut pour y répondre. Je crée dans ma tête cette phrase, « notre cerveau il fait ce qu’on lui demande mais on ne comprend pas bien comment il le fait ».

J’essaie de trouver une analogie, en me disant que si j’ai le projet de faire un grand voyage en bateau je vais préparer tout un tas de chose, me mettre en forme, etc… Je ne suis pas certain qu’elle soit tout à fait efficace pour bien corréler à ce que je souhaite dire. Mais disons globalement sur le principe un peu.

Ce sujet est pour moi une proposition qui me semble importante, voire très importante pour une possible compréhension de ce que nous vivons en relation avec nos désirs, nos projets.Je la présenterai ainsi. Lorsque nous avons un projet je dirais que notre « cerveau » fait ce qu’on lui demande mais je pense que souvent nous ne comprenons pas bien comment il le fait.

La logique est celle-ci, lorsque nous avons un projet nous avons besoin de ressources, ce que j’appelle nos possibilités. Si elles sont disponibles, ce que j’appelle les Psycho-Information (PI) libres, alors pas trop de difficultés, mais en ce qui me concerne elles n’étaient pas atteignables, collées dans le gluecoste.

Disons que ces possibilités sont dans des nœuds, alors je sens qu’il y a quelque chose qui m’empêche d’y accéder. Pourtant si j’arrive à résoudre le/les nœuds alors les possibilités sont libérées et je peux agir.

En pratique, je dirais que à la base, certaines résistances sont logiques, existent

Ce qui me semble important c’est de prendre conscience du phénomène et ainsi à ne pas laisser tomber ses projets et se concentrer alors sur la résolution des nœuds et qu’il ne faut pas abandonner nécessairement. Bien entendu cela dépend des projets… cela peut nécessité un travail thérapeutique pour défaire quelques nœuds, comprendre les motivations etc… etc…

Une autre manière de regarder le sujet et de se référer à la notion de pisage.

La proposition est celle-ci, lorsque je suis seul j’ai toute une représentation du monde à l’intérieur de moi. Je peux penser à la géographie de la terre, à des sujets politiques ou autre, à ce que je pense d’autres personnes, etc…
Pourtant ce n’est pas le monde réel. (voir la carte n’est pas le territoire). C’est mon monde à moi.

Ce que je remarque en moi c’est cette illusion que c’est vraiment « Le monde ». Mais en fait ces représentations sont attachées à mon corps, plus ou moins collées, plus ou moins bloquées et en relation directe avec mon corps. Là où je veux en venir c’est que lorsque j’ai des projets et que je veux les réaliser, je vais rencontrer des difficultés. Mais où sont ces difficultés ? Ce que je veux dire c’est que j’ai l’impression qu’elles sont à l’extérieur de moi, puisque j’ai un « extérieur » de moi à l’intérieur de moi. Ces représentations « extérieures » à l’intérieur de moi étant relation avec mon corps, et plus ou moins collées, pour faire simples, je dis qu’il est intéressant de se poser alors la question de où justement elles se trouvent, dans mon corps. Elles ont, elles peuvent avoir des conséquences importantes sur ma relation avec le « vrai » extérieur.

Par exemple, si je ne demande pas à tel personne s’il a du travail pour moi, je diminue d’avoir cette chance. Cela tombe sous le sens. Je prends cet exemple parce qu’il vient de m’arriver.

J’ai besoin de petits boulots pour gagner de l’argent le temps que mon activité d’autoentrepreneur démarre et vu que c’est un nouveau métier je sais que cela va prendre du temps, un métier créatif en plus etc…

J’ai essayé de trouver ce qu’il pouvait y avoir comme petits boulots, pratique pour me laisser du temps. J’ai essayé d’être pion au collège mais ça n’a pas fonctionné.
J’ai une connaissance qui fait des ménages. Je me dis que c’est une solution.

Mais pour l’un comme pour l’autre je me heurte à une réaction intérieure très puissante de rejet. Comment, moi qui ai fait des études, des jobs informatiques dans de grandes entreprises, ai créé une multinationale dans ma tête je précise… pourrait descendre à ce type de job, quelle image de moi, que vont penser les autres, ma famille, que je continue à merder dans ma vie…

Mon mental a beau dire que cela ne veut rien dire, qu’il n’y a pas de sots métiers, qu’au contraire cela sera tout à mon honneur, que je ne me reconnais pas du tout dans ce genre de jugement sur ce genre de travail, que je ne ce n’est pas moi qui pense comme cela, c’est l’inconscient collectif peut-être de mon pays ma culture, ma culture familiale… , rien à faire, c’est collé.

Une autre preuve des limites du mental qui s’agite sans pouvoir agir sur ce genre de choses qui sont en fait localisées, accrochées à mon corps.
Je me concentre comme d’habitude sur ces sensations de honte et de jugement. Pendant cette période, coïncidence… dans le bureau en dessous de mon nouvel atelier je discute avec quelqu’un qui fait des ménages et je lui dis que cela peut m’intéresser.

Quelques semaines plus tard, il y a une opportunité de job, je vais voir. Curieusement ma position de vie sensoriel a totalement changé, le boulot « gênant » ne l’est plus, je pense que cela me faire bouger, nettoyage en entreprise, bon, pas bien payé… rien de plus.
Ma représentation s’est modifiée.

J’avais vu un reportage il y a longtemps sur un xxx qui n’avait donc jamais travaillé comme au temps de Louis XIV me disais-je dans mon imaginaire, et ne pouvait pas se faire à l’idée de se mettre à travailler. Cela m’avait marqué, avec le jugement que ce n’était pas terrible… qu’éventuellement moi, à sa place… j’y arriverais…. Probablement.

Je veux m’être en exergue l’importance de ses représentations et comment elles sont associées à notre corps et ce dans quel but. Simplement que pour changer sa vie, c’est toujours la même chose, bien entendu il y a des réalités extérieures, du vrai extérieur, qui existent mais il y a me semble-t-il une marge extrêmement importante de manœuvre en nous et que notre corps est le terrain de rencontre avec ces représentations pour changer notre relation avec le monde extérieur réel.
C’est l’exemple qui m’est venu compte tenu de cette expérience récente mais elles sont donc innombrables. Il suffit de penser par exemple à celui-ci je vois une femme qui m’attire, serais je capable de lier une conversation etc… et cela sans vouloir simplifier l’ensemble des difficultés que nous pouvons rencontrer.
[J’emprunte à un psychiatre interviewé à la radio ce terme de représentations]
[je dois développer cet exemple dans le cadre de mon sujet sur le Z, la guerre, la destruction.]

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Sans être spécialiste, je n’ai commencé à m’y intéressé que très récemment, au sujet des thérapies dites quantique… et plus particulièrement de la loi d’attraction, que lorsque l’on définissait son objectif alors on ne devait se plaindre de ce qui pouvait y être associé. Je me demande s’il n’y a pas un lien avec ce processus. Dès le départ, dès mes premières observations sur ce possible phénomène il m’est vite arrivé cette idée associée, dans les relations d’amour ce qui se présente seraient les obstacles à l’amour. Vu de cette manière on peut alors regarder ces obstacles comme très intéressants.

La proposition est celle-ci :
J’ai un projet, j’ai quelque chose que je souhaite réaliser. Disons que le met en haut à droite, si je me réfère à mon « vieux future ». Même si ce n’est pas exactement l’origine exact cela ne change rien à la proposition globale.
Si je décide de passer à l’action cela change beaucoup, dans mon imaginaire cela semblait facile. De plus j’avais le sentiment d’avoir toutes les potentialités nécessaires, ce que j’appelle mes « possibilités » et effectivement si je suis en repos, mode un peu rêve éveillé peut-être, je dirais dans un mode ou je visualise mes possibilités dans le psysage. Etat de relaxation ou les piencées, les possibilités flottent dans mon esprit et semble toutes accessibles.
Par contre au moment de passer à l’action, à vouloir concrétiser la réalisation de ce projet, les possibilités ne semblent plus accessibles, je ne dis pas que cela soit pour tout le monde, tout le temps et pour tous les projets. Cela puisque j’ai proposé que les possibilités ne soient pas nécessairement toutes collées, voir le chapitre sur les pi et leur définition.
Je dis qu’elles sont alors dans le gluecoste.
Il est possible à ce stade de ce dire que la tâche est trop dure, parce que la/les sensations de blocages sont trop fortes. Je passe sur toutes les stratégies conseillées pour y arriver comme diviser les grandes tâches en petites etc…
Ce qui m’importe de dire sur ce sujet c’est qu’il y a dans cette sensation de blocage la possibilité, c’est ce qui « empêche » et qu’en se concentrant sur une de ces sensations on va pouvoir libérer ce qui « permet ».
Exemples…