Domino

J’ai le souvenir qu’au départ de cette aventure de travail sur moi-même j’ai eu le sentiment qu’il y avait une immensité de choses à « nettoyer » ou tout autre mots associés à l’idée d’aller mieux. Il y avait en tous cas un ménage à faire…
On peut avoir l’impression d’avoir des milliers de problèmes, de souvenirs, de matériel mémoriel et que cela n’aura pas de fin, que cela ressemble à un océan impossible à « vider ». Il me semble que cela soit erroné et que du coup il vaut la peine de s’y mettre.
Ma proposition est celle-ci : quand on règle un « problème », une de nos lunettes par laquelle on a perçu le monde autour de nous on se libère d’une quantité de mémoires associées.
J’ai souvent entendu l’analogie d’une forêt pour expliciter tous les nœuds dont nous aurions à nous libérer. Cette vision pourrait éventuellement nous dé… de nous engager dans un travail de nettoyage.

Pourtant, en « travaillant » sur un nœud

Je pense donc qu’un grand nombre de mémoires associées sont libérées.
J’ai imaginé le cas d’une personne qui serait parano. Tout au long de nombreuses années d’une vie il me semble logique qu’elle pourra mémoriser un très grand nombre de situations au travers de se prisme. Mais s’il y des centaines de mémoires, il n’y a qu’un seul prisme. Toutes ses situations vont s’accumuler dans le cadre de cette lunette. Si cette lunette disparait, parlons par exemple de guérison, de résolution ou de choses de ce types alors selon ce que j’ai pu comprendre c’est une libération de toutes ces images mémorielles. Le paysage est alors un peu plus dégagé, pas d’un arbre mais de tous les arbres mémoriellement associés.

La forêt représente toutes les mémoires, voir les sparadraps collés à la vitre.