Énergie

 Cette fois-ci je vais partir du postulat suivant, plus on ressent de l’énergie, plus on est bloqué.

Comme je l’ai montré dans un dessin que j’avais fait dans ma période zazen il n’y avait pas de connexion entre le bas de ma colonne vertébrale et ma tête, c’était comme deux tiges qui ne se rejoignaient pas. L’une allait vers le bas en partant du bas de mon crane, l’autre montait vers le haut en partant de du bas de ma colonne vertébrale. Il y avait bien dix centimètres sans connexion entre les deux au moment où je l’ai dessiné. Et ma vie était douloureuse. Si l’énergie qui est dans notre bassin souhaite rejoindre la tête, ce n’était pas le cas pour moi.

Logiquement à force de thérapies et autres techniques il m’a semblé que plus je « nettoyais », dissolvait mes nœuds, moins c’était douloureux.

J’en suis arrivé à ceci, l’énergie monte mais elle trouve en son chemin beaucoup de nœuds. Voir le sujet souffrance pour le lien entre matière et souffrance. En simple plus il y a de blocage plus il y a de douleur.

J’en suis arrivé aussi à cette idée au sujet de la Kundalini, oui il y a certainement des techniques appropriées, mais comme remarque elles viennent d’une autre culture etc… qui deviendront surement compatible avec la nôtre avec le temps. En attendant notre culture basée sur le verbe, psychanalyse aidant historiquement, la chrétienté basée sur la relation etc… la relation à l’autre m’a semblée une bonne manière de nettoyer le chemin.

 

C’est au cours de ma première année de thérapie, celle de groupe que j’avais posé une question au thérapeute du style je crois, « est-ce que cela devient plus facile avec le temps ». En tous cas il m’avait répondu qu’avec le temps le travail devenait plus fin.

Ce que j’ai remarqué dans les années qui ont suivies jusqu’à ce jour d’ailleurs… que c’était comme une rivière, un torrent. Dès que l’on enlevait un barrage, immanquablement l’eau, libérée allait se cogner sur le barrage suivant. Gonflant et douloureux, pénible…

Comment expliquer cette sensation de douleur. Imaginons que le barrage soit une planche. Si nous mettons des capteurs de poussées sur cette planche la mesure serait importante par contre si j’enlève la planche la mesure de la poussée retomberait à zéro. Donc si je suis bloqué je sens de l’énergie, si je suis moins bloqué je sens moins d’énergie  CQFD et toc. Ecrire ça c’est sympa, j’étais tellement nul en classe et je ne comprenais rien aux maths. Teu… la frime

En pratique à force de travailler sur moi j’imagine, je suis allé sortir la poubelle, au moins j+18 après crash, et merveille des merveilles, je n’ai pas eu à faire un effort surhumain. J’avais probablement débloqué des nœuds… je faisais quelque chose sans effort sans rien sentir. J’avais juste démarré l’action, sortir la poubelle. Fabuleux.

Peut-être que c’est cela lorsque le torrent coule, lorsque l’énergie coule, on ne la, le sent pas.

En tous cas pas mal d’années après alors que je commençais à être plus en phase avec mon corps, la phase la plus dure, pendant un instant la connexion entre mon bassin et ma tête est devenu un véritable autoroute. J’ai fait ce dessin, cela à quoi ça ressemblait.

En pratique il a fallu retrouver mon corps et toutes mes nœuds e compagnie.