La vie claire
Ma mère m’invite à participer à un jeune dans un stage qu’elle va suivre à côté d’Avignon.
Un jeune suivi par un docteur. En fait pour la plupart des personnes présentes il s’agit d’une mono diète de raisin.
C’est une grande expérience. Pour ceux qui n’ont jamais pratiquer de jeune, la faim ne pose pas de problème, l’envie disparait assez rapidement. C’est vrai que le premier jours j’ai tendance à voir défiler dans ma tête des plats qui semblent tout d’un coup plus sympathique les uns les autres. Mais cela ne demande pas énormément de volonté.
Dire que je me sois bien senti pendant ces quelques jours n’est pas exact n’est pas exact. Le corps ayant besoin de ressources énergétiques il va, partait-il, chercher à récupérer tout ce qu’il peut trouver de présent. Les détail c’est qu’il commence, intelligemment par ce qui est le plus inutile. Le problème c’est que dans cet inutile, il y a toutes les toxines. Bonjour l’ambiance. Avec tout ce que nous avalons depuis quelques années, nourriture industrielles pleines de résidus de pesticides, de médicaments fournis aux bêtes et tout un tas d’autres produits délétères acceptés nos gouvernements. Donc en pratique je me suis senti très mal, surtout que le toubib m’a proposé un jeune sec ou hydrique je ne m’en rappelle plus de quarante huit heure chose que je ne recommencerais jamais, mais par contre les mono-diètes c’est juste génial, j’adore.
En pratique c’est après quand le résultat se fait sentir que c’est génial. Je me retrouve à remonter seul à Paris, en train. J’ai la tête collée sur la vitre et je regarde défiler le paysage. A ce moment je prends conscience de quelque chose. C’est comme si on avait pris une éponge et enlevé, dans ma tête et ou en fait dans mon corps, une tonne de crasse entre moi et l’extérieur. C’est comme si on avait nettoyé un pare brise plein de bout. C’était divin. J’ai vite compris pourquoi le/la ou les créateurs de la chaine de magasin l’avait appelé la Vie Claire. Je comprends aussi pourquoi les chercheurs dans le domaine de la spiritualité s’adonnent à ce genre de pratiques.
Ainsi toutes les toxines, toutes les nourritures lourdes viennent se mélanger dans notre corps et par là à nos pensées à notre perception du monde . Pendant les années qui vont suivre je vais continuer à me passionner pour la nourriture saine et prendre quelques nouvelles habitudes. Quant au jeûne je vais continuer à en pratiquer en solo. Souvent pour guérir mes blessures musculaires de danse. Peut-être en en abusant parfois un peu aussi.
Ce qui est difficile, voire quasi surhumain en ce qui me concerne, c’est de reprendre progressivement une alimentation usuelle sans me jeter sur la nourriture lors de la reprise de nourriture.
>>>>>>>> Suite >>>>>>>>>
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