Réveil matin, l’oreiller et le train (Le)

Version n°1
Je remarque que si j’écoute bien mon corps et mes sensations, mon « mind » est attiré parles sensations que je définirai comme angoisse, inquiétude. C’est en fermant les yeux comme un petit nœud de lumière. C’est désagréable. Je fais le pendant de mon travail « thérapeutique » sur mon qui consiste à aller chercher à ressentir les choses plutôt que de les refouler. Et je fais aussi le lien avec cette sorte de coque ou bulle de nuage insensibilisé qui entour ce point d’énergie (sensation de blocage d’énergie). C’est vrai que l’angoisse est une sensation désagréable, mais que se passe-t-il si je me concentre sur elle. Cela mon observation cela va libérer une énergie qui va se transformer en moteur d’action. Je me fais alors cette analogie. L’angoisse c’est comme un réveille matin. C’est une sensation désagréable parfois à certaines époques de sa vie de se réveiller. En tous cas c’est souvent présenter ainsi dans pas mal de films ou de séries. Le son de la sonnerie fait mal aux oreilles, elle est stridente, un peu comme le gout de ma sensation. Il y a alors la possibilité de refouler la sensation et comme de mettre son oreiller sur sa tête pour ne plus entendre la sonnerie. A ce stade je me dis que c’est comme les tranquillisants qui mettent un nuage de purée mais ne change pas le problème, ne font pas disparaitre la sensation, juste l’entourer. Par contre si je me mets en contact avec le son de l’alarme, oui le son n’est pas très agréable, mais tout d’un coup je peux à un instant basculer dans l’action et me lever. J’imagine alors que la situation était que j’avais un train à prendre. Et tout d’un coup je m’imagine en train de courir dans la rue vers la gare. Je ne sais pourquoi j’imagine alors que je suis avec quelqu’un et les sensations arrivent, la course, la respiration et la peur de manquer le train qui nous pousse à courir toujours plus vite. Et la situation que je visualise et ressens n’est pas triste, peut-être un souvenir de course en tant qu’ado, et en fait nous ressentons beaucoup de bonheur et nous rions comme des bananes. Cela en se disant « vite », « vite ». A ce moment j’ai cette réflexion, dans toutes les images que je vois sur le bouddhisme, ce sont des bouddhas assis, des moines enfermés, statiques où qui marchent lentement, qui font tout lentement. Je me pose des questions de ce type, doit-on toujours être immobile ou quasi pour être heureux ? Pourtant quelle sensation de vie extraordinaire, dans cette course.